Aller au contenu principal

Photographies aériennes: Notions théoriques

Les photographies aériennes sont des documents particulièrement intéressants. Leur grande portée historique permet la réalisation d'études multidates. Les plus anciennes photos papier de la collection de la BFT datent de 1925, et les plus récentes, de 2007. Les photos aériennes sont également utilisées pour la mise à jour cartographique. La collection de la BFT est constituée majoritairement de photos en noir et blanc. Il en existe toutefois en couleur, plus récentes, et en infrarouge, utilisées en foresterie.

Exemple d'une photo aérienne

Photo aérienne Q66346-3, © Gouvernement du Québec

Renseignements généralement présents sur le pourtour d'une photographie aérienne (l'ordre peut varier d'une photo à une autre)

En haut au centre : niveau à bulle, cadran horaire, altimètre et type d'appareil photographique (numéro de négatif et distance focale)

À droite en haut : échelle moyenne du survol

À droite au milieu : organisme responsable de la diffusion (maintenant remplacé par la Géomathèque)

À droite en bas : organisme responsable du survol

En bas à droite : numéro de ligne de vol (Q66346) et numéro de photo (3). Combinées, ces deux informations permettent d'identifier de manière unique une photo aérienne. Pour les numéros de lignes de vol débutant par Q, HMQ ou GFR, les deux premiers chiffres après la ou les lettres désignent l'année d'acquisition des photos aériennes. Les lignes de vols débutant par Q identifient une photo aérienne du Gouvernement du Québec. Les photos du Gouvernement du Canada débutent par A.

En bas au centre et en bas à gauche : repères de collimation (également appelés marques fiducielles).

Sur certaines photos, la date exacte de prise de vue ainsi que le numéro de feuillet cartographique apparaissent également.

Information tirée de : Provencher, L. et Dubois, J.-M. M. (2007) Précis de télédétection; volume 4 : Méthodes de photointerprétation et d'interprétation d'image. Presses de l’Université du Québec et Agence universitaire de la Fracophonie, Québec (Québec), 468 p.