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Les éditeurs prédateurs: Revues et conférences prédatrices

Définition

Selon la définition consensuelle parue dans la revue Nature, « les revues et les éditeurs prédateurs sont des entités qui donnent la priorité à leurs propres intérêts au détriment de l'érudition. Ils se caractérisent par des informations fausses ou trompeuses, des dérogations aux pratiques exemplaires de rédaction et d'édition, un manque de transparence ou le recours à des pratiques de sollicitation agressives et sans discernement. »

Une revue prédatrice peut se montrer attrayante pour certains chercheurs pour différentes raisons, notamment parce qu'elle promet un délai de publication (et de révision) très court et que son taux d'acceptation est souvent élevé. En cas de doute, n'hésitez pas à contacter la bibliothécaire en soutien à la communication savante.

Si vous recevez un courriel vous invitant à soumettre un article dans une revue, méfiez-vous! Vous pourriez être la cible d'un éditeur prédateur.
Exemple de courriel fictif et interactif d'un éditeur prédateur

CampusMagOccitanie. (2019, 30 août). Rencontre avec Vincent Larivière : revues et conférences prédatrices [Vidéo]. Youtube. https://youtu.be/tElb9Ns9-bM

Comment savoir s'il s'agit d'une revue prédatrice ?

Voici des outils permettant d'identifier les revues prédatrices.

Si certaines revues sont sans aucun coute des revues prédatrices, d'autres présentent une ou plusieurs caractéristiques des revues prédatrices comme le résume le tableau ci-dessous :

InterAcademy Partnership (IAP). (2022). Combatting Predatory Academic Journals and Conferences (Summary Report in French)https://www.interacademies.org/publication/predatory-practices-summary-French. Figure 1 : Un spectre de comportement prédateurs pour les revues. Licence Creative Commons Attribution 4.0 International (CC BY 4.0).2

Comment savoir s'il s'agit d'une conférence prédatrice ?

InterAcademy Partnership (IAP). (2022). Combatting Predatory Academic Journals and Conferences (Summary Report in French). https://www.interacademies.org/publication/predatory-practices-summary-French. Figure 2: Un spectre de comportement prédateurs pour les conférences. Licence Creative Commons Attribution 4.0 International (CC BY 4.0).2

Fait intéressant

Ces enjeux ont été publiquement mis de l'avant pour la première fois en 2010 par Jeffrey Beal, bibliothéaire-chercheur de l'Université du Colorado. Ses recherches l'ont mené à créer, en 2012, la Beall's list of potential predatory journals and publishers qu'il a bonifiée jusqu'en 2017.3

Sources et documents consultés

Grudniewicz, Agnes, et al. (2019) Predatory journals: no definition, no defence, Nature, 576(7786), 210-212. https://doi.org/10.1038/d41586-019-03759-y

Lemieux, M.-M. (2022, février 15). Pire que le Spam? Les éditeurs prédateurs, ce qu’ils peuvent faire à votre réputation de chercheur, comment éviter leurs pièges. Tribune Compétences Informationnelles. https://tribuneci.wordpress.com/2022/02/15/pire-que-le-spam-les-editeurs-predateurs-ce-quils-peuvent-faire-a-votre-reputation-de-chercheur-comment-eviter-leurs-pieges/

The InterAcademy Partnership (IAP). (2022). Combatting Predatory Academic Journals and Conferences (Summary Report in French)https://www.interacademies.org/publication/predatory-practices-summary-French (Le rapport complet [en anglais] : https://www.interacademies.org/publication/predatory-practices-report-English)